ONG: un dangereux baromètre

Passer les ONG au crible? C’est en tous cas l’intention du baromètre réalisé par la Fondation Prométhéus pour la deuxième année consécutive: vérifier les pratiques de gouvernance et de transparence de ces donneuses de leçon, parfois embarrassantes, souvent pertinentes mais toujours utiles.

La Fondation attribue une note sur 10 à 92 associations uniquement à l’aune des informations glanées sur leur site Internet. Les associations retenues l’ont été en fonction de deux critères: leur participation dans le débat public et leurs subventions. Médecins du monde récolte un 10/10, Greenpeace un 5/10, la Criirad un 1/10… D’après le président de la fondation, à l’origine du baromètre, “toutes reçoivent de l’argent public, qu’il s’agisse de l’Etat, de la Commission européenne ou d’institutions publiques internationales. Notre Fondation a jugé utile de s’intéresser à ces nouveaux acteurs” a confié [W:Bernard Carayon], député UMP du Tarn. “Elles deviennent des acteurs d’influence importants, des creusets d’élaboration de normes nouvelles, elles recueillent des fonds de grandes fondations, ou des états. Il faut leur appliquer les critères de transparence qu’elles ont elles-même contribué à faire prévaloir dans le fonctionnement des entreprises.”, selon le président de Prométhéus.

“ONG: un dangereux baromètre” est à lire sur Six pieds sur Terre

Simon W
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