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The frantic race for raw materials has brought nuclear power back into fashion. Uranium from Niger, the 4th largest producer in the world, only recently exploited by the French company Areva, has become a strategic stake coveted by various powers. Today, the exploitation of this ore has seriously polluted the sites. Despite Areva's claims, the town of Arlit, located near the open-pit mines, is contaminated, causing cancer, lung or skin diseases among former miners and residents. If the majority of the population demonstrates its discontent peacefully, on the other hand groups of Tuaregs have taken up arms. Fearing that this movement would take on significant political weight, the government of Niamey cordoned off the area, prohibited access to journalists and prevented the Tuareg rebellion from obtaining an international platform. Several French and Nigerien journalists have been imprisoned for trying to circumvent this ban. For the first time, an on-the-spot investigation, among rebel Tuaregs, Nigeriens, experts and Areva, has lifted the veil on the truth.
Written and directed by Nahan Siby, Frédérique Denis and Stéphane Manier
Atomiser est bien le mot, puisque désormais la France n'exportera plus son uranium que de sources pro-russes: l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et maintenant le Niger... et donc en effet Moscou vient d'atomiser calmement la Françafrique.
En somme, pendant que Paris envoyait ses VAB, ses CAESAR, ses AMX10-RC et ses SCALP à l'Est, Moscou déstabilisait 75% de son influence en Afrique et retournait le Niger et le Burkina Faso. Aujourd'hui presque quatre nations africaine sur cinq ont signé un accord de coopération militaire avec la Russie.
La prochaine ciblé désormais est le Tchad, de toute évidence. Dans cette guerre Froide 2.0, Moscou a commencé par démontrer plusieurs fois son incapacité à sauver la peau des chefs d'Etat amis (e.g. Khadaffi) puis au contraire, a manifesté sa diplomatie du "plus un pas en arrière" (e.g. Bachar el Assad), et se trouve dès lors crédible pour protéger ses nouveaux alliés sur le continent (eg. Ibrahim Traoré). Ndjamena en fera-t-elle partie? Ce qui est certain, c'est qu'entre Paris et Moscou, ce pivot africain qu'est le Tchad devra choisir.
Enfin, les russes viennent de se positionner pour absorber l'empire économique français en Afrique, ou tout du moins une partie, et apporter aux BRICS ce qui fut autrefois le système Franc CFA...
Après le coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, une grande partie de la population nigérienne manifeste son mécontentement quant à la présence sur son territoire de l’État français : l’ancien colonisateur subit un nouvel échec dans ses relations africaines et ne comprend visiblement pas pourquoi car il commet encore et toujours les mêmes erreurs. Ce sentiment de rancœur est le produit d’une histoire lourde, celle de la Françafrique.
Nous allons voir le cas de l’entreprise ELF-Aquitaine : pionnière du système néocolonial et bastion du renseignement français en Afrique, c’est une des clefs de voûte de la domination sans précédent et du paternalisme français envers ses anciennes colonies.
Depuis sa création en 1967 à son rachat par Total en 2000, la compagnie pétrolière a usé de différents stratagèmes tous plus fourbes et cachés les uns que les autres pour assouvir l’indépendance énergétique de la France à prix cassé, en collaboration directe avec l’État français bien sûr. Manipulations politiques, contrats illégaux, affaires de corruption et mensonges sont au programme de cette émission.
Kémi Seba : "On ne veut pas d'un séparatisme d'hostilité mais un séparatisme d'existence." - YouTube
Avec Kemi Seba idéologue panafricaniste, activiste anticolonialiste, président de l'ONG Urgences Panafricanistes, essayiste, auteur de 5 ouvrages dont le livre « Philosophie de la panafricanité fondamentale » aux Éditions Fiat Lux
Fin de la Françafrique ? Fin du paternalisme néo-colonial ?
Ce samedi 4 mars, le Président français Emmanuel Macron a achevé sa tournée africaine en République Démocratique du Congo. Pendant quatre jours, le président s’est rendu au Gabon, en Angola, en République du Congo et en RDC pour “bâtir une nouvelle relation, équilibrée, réciproque et responsable avec l’Afrique.” Prenant acte d’un ressentiment croissant envers la France, Emmanuel Macron a effectué sa tournée sous couvert d’intérêt économique, culturel et environnemental.
9 ans après avoir posé le pied au Mali, les soldats français l’ont quitté par la petite porte, chassés par une junte malienne qui s’est désormais alliée avec les Russes.
Le 15 août 2022, le dernier militaire français a déserté la base de Gao et a franchi la frontière d’avec le Niger. Une retraite sans trompettes, ni tambours, la tête basse. Une retraite qui ne peut vouloir dire qu’une chose : la France a perdu la guerre contre le terrorisme au Mali.
Notre pays est pourtant resté près d’une décennie via les opérations militaires Serval puis Barkhane. Elle y a perdu 59 soldats, et sur la fin y a englouti près d’un milliard d’euros d’argent public par an. Tout ce pognon de dingue et ces vies humaines pour un échec cuisant, pour que le Mali devienne notre Afghanistan.
Depuis 2013, l’hydre djihadiste n’a cessé d’étendre ses têtes, sans cesse coupées sans cesse repoussées, essaimant du nord du Mali vers le centre, puis vers les États voisins, le Niger, le Burkina-Faso, le Bénin, toujours plus proche de la côte, toujours plus loin dans l’horreur. Des attentats ont été commis jusqu’en Côte d’Ivoire, dans la station balnéaire de Grand-Bassam, à cinquante kilomètres à peine d’une base militaire française. Notre pays, qui se vantait de pouvoir « changer avec 500 hommes le cours de l’histoire », n’a pas été capable d’endiguer le péril terroriste avec plus de 5000 militaires déployés au Sahel.
The African continent is famous for its poverty… But many people don’t know the complete reason why Africa is so poor. In this video we will look from the point when African countries were rich and powerful, how over the centuries Africa lost its wealth, and why Africa hasn’t been able to crawl out of it’s poverty while so many other countries and former colonies have.
Comment mon auto a échappé à la casse
Près de 700 000 visiteurs étaient attendus au salon de l’automobile de Genève qui fermait ses portes le dimanche 18 mars 2018. Ce salon se déroulait en plein paradoxe. Les constructeurs ont annoncé des ventes records en 20217 mais la mort annoncée du diesel à fait peser de lourdes incertitudes sur le marché. Et pendant ce temps, pendant que les amateurs aises de belle limousines venaient faire leur shopping que les 900 nouveaux modelés présentés annonçaient des carnets de commandes qui allaient faire tourner les usines à plein régime et bien pendant ce temps à l’autre bout de la chaine des centaines de milliers de vieilles voitures usagées, des carcasses parfois, disparaissent de la circulation officiellement une partie de ces épaves souvent en parfait état de marche d’ailleurs (tant la Suisse est tatillonne) finit a la acasse ou au recyclage. Une autre partie de ces voitures considérées comme inaptes au service part en Afrique ou dans les pays de l’Est pour une autre vie.
Circulez donc quand une voiture est bonne pour la casse il n’y a plus rien à voir. Pas tout à fait pourtant comme l’ont découvert Jean-Daniel Bohnenblust et Jacqueline Dubuis. D’abord près de 40 000 véhicules disparaissent mystérieusement hors de Suisse après leur retrait de la circulation. Ensuite nos vieilles bagnoles recyclées en Afrique font exploser les accidents de la route et la pollution. Ce trafic lucratif qui arrange bien tout le monde et déculpabilise l’acheteur de nouveaux véhicules a aussi une face sombre : la voici.
Lors d’un précédent reportage Temps Présent vous racontait les ravages des diesels de mauvaise qualité en Afrique à cause de la pollution atmosphérique : https://bit.ly/39wSDd6
Alors les nouvelles de la baisse des ventes en Europe des véhicules au diesel ne sont pas bonnes pour le continent africain comme le suggère le ministre togolais des transports dans ce reportage, il y a fort a parier que le parc de diesel usagé soit petit à petit liquidé chez nous et qu’il se retrouve dans les capitales africaines déjà englouties sous les particules fines polluantes.
Un reportage de Jean-Daniel Bohnenblust et Jacqueline Dubuis
Image : Walter Hug
Son : Emilie Spierer
Montage : Ana Acosta
C’était le 18 avril dernier. Le maréchal Idriss Déby Itno mourrait au front, laissant le Tchad sans chef politique. Aussitôt, un conseil militaire dirigé par un de ses fils, Mahamat Idriss Déby Itno, se met en place. Cette version, c’est la version officielle.
Mais il se pourrait bien que la mort du dictateur d’un des pays les plus pauvres de la planète ait un air de vengeance. Toujours est-il qu’une nouvelle parenthèse s’est ouverte pour ce pays d’Afrique centrale, depuis en proie à de nombreuses manifestations meurtrières.
Car le Tchad a été gouverné d’une main de fer pendant trente ans par le maréchal défunt et grand allié de la France, notamment dans sa guerre contre le terrorisme au Sahel. Des intérêts qui ont mené Macron jusqu’aux funérailles d’Idriss Déby Itno, alors même qu’un coup d’État venait d’avoir lieu.
Pour analyser cette transition politique et revenir sur les relations entre la France et le Tchad, nous avons reçu Thomas Dietrich, collaborateur du Média et spécialiste de ce pays.
À l'origine, Franc CFA signifie Franc des colonies françaises d'Afrique. Au XXIème siècle, 60 ans après les indépendances, le Franc CFA est toujours une réalité pour une quinzaine d'États africains. Les critiques les plus virulentes le qualifient d'outil néo-colonialiste. C'est ce que pense aussi Kako Nubukpo, directeur de la francophonie économique et numérique à l'Organisation internationale de la francophonie, ancien ministre au Togo et co-auteur "Sortir l'Afrique de la servitude monétaire".
Decades after the European powers carved up the African continent for their own imperial needs, Africa is undergoing a new wave of resource and strategic exploitation – some are calling it the new scramble for Africa.
The United States is increasing its footprint across Africa with AFRICOM, fighting terrorism and ensuring stability are the trumpeted motivations. Resource security is a more hushed objective.
But it is not just about the US.
During the last decade, China's trade with Africa not only caught up with America's, it has more than doubled it.
The new battle for Africa does not deploy strong-arm tactics, it is now a soft power game: economic and humanitarian aid, interest-free loans, preferential trade agreements and investments in infrastructure are currency across a continent that is, for the world's established and emerging powers, seemingly up for grabs.
India, Brazil and Russia are all invested in Africa's present and future, and old imperial powers like France are fixing to retain their loosening grip on the riches of former colonies.
So what does all this mean for Africa and Africans?
Empire travels to Kenya to examine the continent at the centre of the world as it is courted, cajoled and carved up by global powers to its East and West.