2 liens privés
Global trade is a hot topic of the G7 summit in Canada. Is free trade truly free - and fair? What roles do US President Trump, economic powerhouse China, and the EU play in global trade?
When it comes to global trade, it would seem that trickery, threats and deception are the order of the day - yet all this takes place largely beyond the reach of the public eye. Donald Trump has made "America First” his agenda and rallying cry. Along with aiming sharp criticism at global export champion Germany, Trump has also introduced punitive tariffs and warned of further measures. Will this fresh wave of protectionism lead to economic isolationism and threaten global free trade? And what about those for whom free trade’s promise of prosperity increasingly rings hollow? Around the world, many people have come to regard themselves as the losers of globalization. If the true winners of free trade and globalization are not ordinary citizens, has the time come to revise the liberal orthodoxy of free trade? This documentary visits Germany, Switzerland, the United States and Cameroon to explore these issues by way of some everyday examples, including the trade in onions, floor tiles, and bicycles.
Saison 3 Episode 2 : Les secrets inavouables de nos téléphones portables
Pour cette deuxième émission de la rentrée, zoom sur le marché des téléphones portables. Pendant un an, l'équipe a enquêté sur les conditions de fabrication de cet appareil du quotidien, produit de très grande consommation puisqu'un Français consulte en moyenne 150 fois par jour son portable. 1,8 milliard d'exemplaires sont vendus à travers le monde chaque année. Ce marché rapporte des sommes gigantesques aux entreprises du secteur, devenus des empires économiques. En Chine, un journaliste a filmé en caméra cachée les conditions de travail des salariés d'un des plus gros sous-traitants de l'industrie du mobile, pour la plupart des enfants. En République démocratique du Congo, rencontre avec ceux qui extraient le tantal - minerai qui entre dans la composition des téléphones - parfois pour le compte des rebelles armés.
Elise Lucet
France 2
Nestlé.
Ce nom nous le connaissons tous et il a un grand pouvoir.
Celui d’éveiller nos papilles et nos envies de sucre.
Pour beaucoup d’entre nous, il évoque l’image d’un chocolat fondant qui coule lentement sur les courbes d’une poire, de petits déjeuners en famille au lever du soleil autour d’un pot de chicorée soluble, ou d’une mousse fumante qui s’étale à la surface d’un café de grandes origines.
Pour les consommateurs, Nestlé c’est surtout le chocolat, les céréales, le café et l’eau minérale.
Des produits devenus historiques, dont les noms hantent les esprits des gourmands : Kit-Kat, Chocapic, Lion, Smarties, ou Nescafé.
Pourtant Nestlé n’est pas fort qu’en chocolat.
A la tête de près de 2.000 marques, aussi célèbres les unes que les autres, le géant suisse est devenu en 150 ans le maître absolu de l’agroalimentaire mondial.
Pionnier de la recherche dans le domaine de l’alimentation industrielle, c’est aujourd’hui lui qui crée les tendances et développe les nouveautés alimentaires que nous retrouvons dans nos rayons.
Il fait partie des 10 multinationales qui se partagent 90 % de la consommation mondiale de produits alimentaires, produits de santé et de bien-être.
Un géant au féroce appétit, qui se sert là où se trouvent les ressources et qui est peu regardant sur les méthodes de travail employées dans ses plantations situées à l’autre bout du monde.
Mais c’est sans compter sur le bataillon d’ONG et de médias un peu trop critiques qui gardent Nestlé sous haute surveillance, ainsi peut-on voir son nom cité régulièrement dans diverses affaires et controverses.
Dans cette vidéo, nous allons vous montrer ce qu’il se passe dans les coulisses de ce que l’on imagine souvent comme la plus grande chocolaterie du monde.
Certes, elle l’est, mais c’est assez réducteur, tout comme c’est réducteur de s’imaginer que la puissance du géant suisse ne limite qu’à la sphère des produits de consommation.
En réalité, Nestlé est partout, il régente tout et il est là pour longtemps.
World Economic Forum's ENTIRE plan EXPOSED in just 60 seconds— This is what attacks against Dutch farmers are REALLY about...
Exploding real estate prices, zero interest rate and a rising stock market – the rich are getting richer. What danger lies in wait for average citizens?
For years, the world’s central banks have been pursuing a policy of cheap money. The first and foremost is the ECB (European Central Bank), which buys bad stocks and bonds to save banks, tries to fuel economic growth and props up states that are in debt. But what relieves state budgets to the tune of hundreds of billions annoys savers: interest rates are close to zero.
The fiscal policies of the central banks are causing an uncontrolled global deluge of money. Experts are warning of new bubbles. In real estate, for example: it’s not just in German cities that prices are shooting up. In London, a one-bed apartment can easily cost more than a million Euro. More and more money is moving away from the real economy and into the speculative field. Highly complex financial bets are taking place in the global casino - gambling without checks and balances. The winners are set from the start: in Germany and around the world, the rich just get richer. Professor Max Otte says: "This flood of money has caused a dangerous redistribution. Those who have, get more." But with low interest rates, any money in savings accounts just melts away. Those with debts can be happy. But big companies that want to swallow up others are also happy: they can borrow cheap money for their acquisitions. Coupled with the liberalization of the financial markets, money deals have become detached from the real economy. But it’s not just the banks that need a constant source of new, cheap money today. So do states. They need it to keep a grip on their mountains of debt. It’s a kind of snowball system. What happens to our money? Is a new crisis looming? The film 'The Money Deluge' casts a new and surprising light on our money in these times of zero interest rates.
Dans les jours qui viennent, Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Arnaud Lagardère et Xavier Niel seront entendus au Sénat, dans le cadre d’une commission d’enquête. Non, non, non. Il ne s’agira pas de les cuisiner sur l’évasion fiscale, comme certains esprits taquins pourraient le suggérer. Ils seront entendus au sujet d’un thème tout aussi important : la concentration de plus en plus étouffante des médias français aux mains d’une minorité de milliardaires puissants, qui entretiennent des liaisons dangereuses avec les pouvoirs politiques. Au point de se mettre en tête de faire et défaire les présidentiables, voire de “fabriquer” nos présidents.
“Quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission”, disait jadis Clémenceau. Cet adage se confirmera-t-il ? En tout cas, il y a urgence à agir. On en est encore plus convaincus que jamais quand on a lu ce livre “L’Elysée (et les oligarques) contre l’info” de notre confrère et camarade Jean-Baptiste Rivoire, ancienne figure du journalisme d’investigation à Canal Plus et fondateur de Off Investigation, un site d’information spécialisé dans l’enquête, la vraie, celle qui dérange les puissants.
Ce n’est pas une défaillance de votre écran, n’essayez donc pas de régler l’image.
Nous contrôlons tout à présent.
Nous contrôlons l’investissement horizontal, et vertical.
Nous pouvons vous noyer sous un millier de supports d’investissements, ou dilater le moindre dollar jusqu’à multiplier sa valeur par 1.000, et même au-delà.
Nous pouvons modeler les marchés, et fournir tous les produits dérivés que l’imagination humaine peut concevoir.
Nous sommes Black Rock.
Notre mission : créer un monde financier meilleur pour nos clients.
Nous sommes plus puissants que la plus puissante des banques, et même, que de nombreux Etats.
Aujourd’hui, nous allons vous raconter comment nous sommes parvenus à devenir le plus gros investisseur que la Terre ait jamais connu.
Nous allons vous expliquer comment nous agissons (toujours dans l’intérêt de nos clients) et comment après avoir conquis l’Amérique, nous étendons petit à petit notre influence partout sur la planète.
N’ayez pas peur de pousser nos portes, venez voir par vous-même
Pour cette 300ème émission de "Politique & Eco", Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Pierre Chevallier, analyste financier indépendant.
Depuis une dizaine d’années, les banksters jonglent pour éviter le pire par tous les moyens, et pour l’instant, ils ont réussi à survivre tant bien que mal. Mais, selon Jean-Pierre Chevallier, le jour fatal arrivera car les banques sont en grande difficulté, voire au bord de la faillite comme la Deutsche Bank ou la Société Générale, alors même qu'elles bénéficient de la manne de la BCE.
Tout cela parce que depuis le début du XXIème siècle elles ont abandonné les règles prudentielles, à savoir que leurs engagements sur fonds propres ne devraient pas dépasser un ratio de 1/10 alors qu’elles sont à 1/30, 1/40 et plus. Il est clair que l'excès de liquidité sur les marchés et cette période délirante de taux nuls ou négatifs alimentent les spéculations les plus folles et stimulent l’appât du gain.
Pragmatique, Jean-Pierre Chevallier part des bilans bancaires. Pour prendre le cas de la Société Générale, les pertes potentielles (non provisionnées) de 53 milliards d’euros sur les prêts irrecouvrables qu’elle a octroyés à ses clients sont supérieurs au montant de ses capitaux propres tangibles (réels) de… 47,6 milliards (documents publiés par la banque dans ses résultats financiers au 1er trimestre 2021).
En appliquant les règles comptables en vigueur (IFRS 9), la Société Générale a donc des capitaux propres… négatifs ce qui aurait dû conduire ses dirigeants à déclarer la banque en faillite. Enfin, la Société Générale oublie de compter les pertes potentielles hors bilan qui représentent un total de 74,002 milliards.
Donc en cas de faillite d’une ou plusieurs banques, que se passerait-il ? La référence en la matière est ce qui s’est passé en Grèce (2008) et à Chypre (2012) et aussi et surtout en Allemagne après la Première guerre mondiale. D’abord, le système bancaire français sera entièrement bloqué pendant quelques jours : aucun distributeur automatique de billets ne fonctionnera, les agences bancaires seront fermées, personne ne répondra au téléphone, ni aux emails, les comptes gérés par internet seront inaccessibles ou figés.
Il n’existe aucune garantie des dépôts bancaires en France dans la mesure où le Fonds de garantie des dépôts et de résolution ne dispose que de 4,7 milliards d’euros, soit moins de 100 euros pour chacun des 50 millions de clients ! Toutes ces analyses confirment l’aggravation de la crise qui couve toujours dans la zone euro...
À l'origine, Franc CFA signifie Franc des colonies françaises d'Afrique. Au XXIème siècle, 60 ans après les indépendances, le Franc CFA est toujours une réalité pour une quinzaine d'États africains. Les critiques les plus virulentes le qualifient d'outil néo-colonialiste. C'est ce que pense aussi Kako Nubukpo, directeur de la francophonie économique et numérique à l'Organisation internationale de la francophonie, ancien ministre au Togo et co-auteur "Sortir l'Afrique de la servitude monétaire".
On nous rebat les oreilles avec la Dette mais c'est quoi la Dette ?
Qui l'a organisée ?
A qui profite-t-elle ?
A nouveau, une brillante démonstration d'Etienne Chouard.
Saison 2 Episode 3 : Les récoltes de la honte
La part de l'alimentation dans le budget des ménages français a baissé d'un tiers en cinquante ans. Cette pression à la baisse sur les prix de l'alimentation a-t-elle un coût social pour les travailleurs de cette filière ? Pendant huit mois, le journaliste Wandrille Lanos et la rédaction ont enquêté sur les conditions de travail dans l'agroalimentaire. En partant des allées des supermarchés, pour remonter jusqu'à la main d'oeuvre qui récolte, ramasse ou pêche pour les consommateurs, ils ont découvert un monde où l'exploitation est la règle. Au coeur de l'Union européenne, les salaires ne sont pas conformes au droit du travail, les conditions d'exploitation sont proches de l'esclavage.
Elise Lucet
France 2