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Depuis le confinement, on parle beaucoup d’éco-village, tout quitter pour aller vivre plus proche de la nature, consommer local, lutter contre la précarité. Mais que représentent réellement ces alternatives ? Est-ce complètement utopique ?
Il y a plus de 2000 éco-lieux en France, tous très différents les uns des autres. Tera a été créé en 2015, initialement sous forme d’éco-hameau à la ferme de Lartel, dans le Lot et Garonne, à une heure de Toulouse. Ne pouvant pas construire sur ce terrain pour des questions de normes et de relations avec la commune de Masquières, peu à peu chacun a pris des logements aux alentours dans les communes voisines. Aujourd'hui l'association rassemble une cinquantaine de personnes venues s'installer sur la commune de Tournon d’Agenais principalement, et bientôt sur la commune de Trentels.
Tera ce n'est plus simplement un éco-lieu, c'est tout un éco-système sur un rayon de 30km basé sur un modèle économique alternatif expérimentant une monnaie citoyenne locale et un revenu d'autonomie.
Le but ? Revitaliser les communes en favorisant les échanges de produits locaux et respectueux de l'environnement, mais aussi ne pas dépendre de marchés financiers en se réappropriant le pouvoir monétaire. La richesse produite sur le territoire sera alors redistribuée à terme sous forme d'un revenu de base versé de manière inconditionnelle à chacun dès la naissance, sous forme de monnaie locale à 85%.
Un projet encore en expérimentation à Tera qui a versé ses 5 premiers revenus d’autonomie en 2018, notamment pour le maraîchage, la gestion, et la construction de toilettes sèches. Un revenu indexé sur la production locale, qui mise sur la responsabilisation de chacun dans la gestion de son temps de travail et de ses activités.
A terme, c’est aussi tout un éco-quartier qui sera construit sur la commune voisine, à Trentels, pour mettre en application ce revenu d'autonomie pour les 30 futurs habitant. Un projet qui nécessite une dizaine de structures juridiques, dont la scic (une société coopérative d’intérêt collectif).
Aujourd'hui, Tera expérimente encore les bases de ce système, notamment sur le versement du revenu d'autonomie et l'utilisation de la monnaie locale (l'enjeu est de convaincre de plus en plus de producteurs locaux de l'utiliser). Un projet en perpétuelle réflexion via le suivi par un conseil scientifique rassemblant des chercheurs en économie, en organisation du travail, en philosophie et en gestion des conflits.
Une expérience locale qui, en ces temps de remise en cause du système et de crise économique, pourrait inspirer des solutions pour répondre aux inégalités, aux problèmes environnementaux, au chômage, mais aussi donner une nouvelle conception du travail.
Être noir.e en Suisse - Dans la tête d'un noir
Le mouvement mondial « Black Lives Matter » ravivé suite à la mort de Georges Floyd en mai dernier à Minneapolis a trouvé un écho très important en Suisse. Être Noir.e dans notre pays, c’est vivre une trajectoire qui n’est sensiblement pas la même que pour une personne blanche. Un constat qui dérange… car il bouscule la croyance que notre société donne les mêmes chances à toutes et tous. La discrimination raciale avec son lot de clichés, de préjugés et de violence ordinaire se glisse dans toutes les sphères de la société. Pour décortiquer le racisme anti-Noir, l’émission mêlent récits, éclairages d’experts ainsi que des expériences.
Dans la tête de part à la rencontre de plusieurs personnes suisses ou naturalisées suisses, noires ou métis qui évoquent un vécu personnel parfois douloureux marqué par la violence de mots entendus au coin de la rue, d’attitudes condescendantes, de discrimination au travail ou d’actes racistes.
Parmi les témoignages figurent celui de Smult Kouamé, un jeune trentenaire qui a vécu, alors qu’il était étudiant à la Haute Ecole de Gestion à Genève, une arrestation musclée, non justifiée, à la douane de Bardonnex (GE). Si cet événement a été particulièrement traumatisant pour lui, il racontera combien il est courant quand on est noir.e de subir un racisme institutionnel de la part des autorités et des institutions helvétiques. « J’ai beau être suisse, j’ai beau avoir la carte d’identité suisse, il a beau être mentionné sur ma carte d’identité origine Lancy… pour ces douaniers, policiers-là, je reste Noir ! »
Plus loin, cette émission a reproduit une expérience réalisée initialement en 1947 aux USA pendant la ségrégation. Cette expérience dite « des poupées » démontre que les stéréotypes négatifs liés à la peau noire sont intégrés très rapidement par les enfants et que même en 2020, dans un contexte suisse, la couleur noire reste dévalorisée aux yeux des enfants noirs avec pour conséquence possible, une mauvaise estime de soi.
Les stéréotypes raciaux, les parents sont de plus en nombreux à les combattre. C’est le cas de l’artiste genevoise Licia Chery : que ce soit au travers de ses chansons ou de son livre « Tichéri a les cheveux crépus », cette jeune maman s’engage pour donner un avenir diversifié à son enfant. Mais elle souligne : « Le plus important c’est de lui apprendre à s’aimer car moi je ne peux pas lui promettre un monde où sa couleur de peau ne sera pas un problème, je ne peux pas lui promettre un monde où il sera traité de manière juste… »
Journaliste : Joëlle Rebetez
Réalisateur : Christian Fargues
Présentation : Luigi Marra
Reportage de France 5 diffusé le 15 avril 2016.
Réalisatrice : Claudine Parrish
De Berne à Corsier-Sur-Vevey, la Suisse n'est pas avare de richesses naturelles ; elle abrite aussi l'accélérateur de particules de Genève et la dernière maison de Charles Chaplin.
Nestle, the world’s largest food and beverage company, bottles Michigan’s water for next to nothing and sells it at great profit. And the state has just approved its request to pump even more, despite the failed promise of jobs and 80,000 public comments against Nestle. Meanwhile, just two hours away, Flint still doesn't have clean water. AJ+'s Dena Takruri meets those who have a stake in this fight, including local environmentalists, a tribal citizen, ordinary residents and a Nestle spokeswoman.
Amazon compte plus de 500 000 employés dans le monde pour 150 milliards d'euros de chiffres d’affaires. Créée en 1994 par Jeff Bezos, la petite librairie en ligne est devenue une multinationale tentaculaire présente dans près de 200 pays dont la France, l’un de ses plus gros marchés avec 24 millions de clients. Mais derrière cet incroyable succès, les controverses se multiplient, sur les cadences et les conditions de travail des employés et la pression imposée à ses fournisseurs et partenaires. Pour la première fois en France, immersion en coulisses et enquête sur l’une des plus grandes entreprises du monde.
Avec un chiffre d'affaires d'onze milliards d'euros et 1400 magasins, Décathlon est le premier vendeur d'articles de sport de la planète. Une «success story» à la française démarrée il y a 42 ans sur un parking par Michel Leclerc, cousin de Gérard Mulliez dont la famille possède Auchan, Kiabi ou encore Leroy-Merlin.
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Nous contrôlons tout à présent.
Nous contrôlons l’investissement horizontal, et vertical.
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Aujourd’hui, nous allons vous raconter comment nous sommes parvenus à devenir le plus gros investisseur que la Terre ait jamais connu.
Nous allons vous expliquer comment nous agissons (toujours dans l’intérêt de nos clients) et comment après avoir conquis l’Amérique, nous étendons petit à petit notre influence partout sur la planète.
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Finies les factures : pourquoi ne pas vivre en autonomie ? ***
Ils sont de plus en plus nombreux en France à vouloir se passer de factures d'électricité, de gaz et d'eau. Pour cela, ces familles ont réussi à devenir autonomes. La formule ? D'un côté, produire sa propre électricité avec des panneaux solaires par exemple. De l'autre, profiter de ce qu'offre gratuitement la nature en récupérant par exemple les eaux de pluies et en chauffant la maison de manière passive. Ce marché de l’autoconsommation est en pleine croissance. Quelles sont les possibilités qui existent et quels sont les coûts pour celles et ceux qui se sont lancés dans l'aventure ? Reportage de Romain Perrot.
Au menu de nouveau numéro de Tout compte fait, immobilier : comment bien se loger malgré la hausse des prix ? Et un nouveau type de location, qui vient des États-Unis, le coliving.
Dans l’immobilier, les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas ! Environ 1,25 % sur 25 ans par exemple contre 3,70 % environ pour une même durée il y a sept ans ! Et l’année dernière, les banques ont en moyenne baissé leurs taux de 0,15 %. Conséquence : les opportunités de renégociations de prêts auprès des banques se multiplient.
Garages, caves, et même mobil homes : plusieurs solutions existent pour investir dans l'immobilier avec moins de 20 000 euros. Ces placements peuvent afficher une promesse plus alléchante, jusqu'à 18 %.