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L'Union européenne - et donc chaque citoyen de l'UE (!) - se trouve en guerre contre la Russie. Comment en est-on arrivé là ? Dans ce documentaire, Kla.TV se penche sur la genèse et les décideurs de l'UE - depuis les pères fondateurs jusqu’à la politique de haut niveau actuelle. Qui dirige l'Union européenne et quels sont ses véritables objectifs ?
Comment l'Europe a volé l'Afrique (si rapidement)
Essayons encore une fois.... Après six mois sur le terrain, je suis ravi de présenter #Borderless (Sans Frontière), le documentaire le plus grand et le plus complet jamais réalisé sur la crise des frontières européennes.
Je veux dire un grand merci à tous ceux qui ont rendu cela possible et je suis si fier de sortir ce film totalement gratuit ! Cela a été un long et minutieux voyage et je crois sincèrement que nous avons créé quelque chose d'incroyable qui nous aidera à faire la lumière sur une question aussi importante.
Migrants sur la route de l'enfer
Avec cette enquête nous vous emmenons faire un long voyage, du désert aride et mortel du Niger, aux rivages et aux champs de la Sicile, en passant par une des villes les plus dangereuses au monde, Tripoli, la capitale de la Lybie, en pleine guerre civile, depuis la chute de son dictateur, Muhamar Kadhafi.
Cette route de l’enfer, c’est celle qu’empruntent tous les jours des dizaines de milliers de migrants africains, venus chercher un avenir meilleur en Europe. Mais vous avez sans doute remarqué qu’on parle un peu moins d’eux depuis quelques mois. Le flux ininterrompu de migrants jetés en mer puis sur les routes européennes semble s’être un peu tari. La vérité, c’est que la tragédie s’est simplement déplacée plus au Sud. Conséquence d’une politique européenne qui repousse les frontières de la migration le plus loin possible, c’est aujourd’hui dans le désert que meurent les migrants, femmes et enfants. Ceux qui en sortent affrontent la torture, le viol et la prostitution en Lybie, avant d’affronter le risque de noyade en Méditerranée.
Ce reportage est le récit d’une épopée contemporaine, tragique et bouleversante. Il est le fruit du travail obstiné de Xavier Nicol et Anne-Frédérique Widmann, qui ont approché au plus près cette misère humaine, parfois en prenant de grands risques, comme à Tripoli, où il est rare qu’une équipe de télévision s’aventure. Vous allez comprendre à quel points ces migrants qui meurent à nos portes, ces mères, ces jeunes gens, si loin de nous, sont en fait si proches.
Pour mémoire, nous vous livrons les derniers bilans tenus par l’OIM, l’organisation internationale des migrations : 4581 migrants sont morts noyés en mer en 2016, 2834 en 2017. Depuis le début 2018, on a déjà largement dépassé le cap de 500 migrants disparus en mer. Et cela, c’est sans compter les naufrages qui ne laissent aucune trace.
Un reportage de Xavier Nicol et Anne-Frédérique Widmann
Image : Philippe Evêque
Son : Nicolas Ducret
Montage : Claire Taurisson
Global trade is a hot topic of the G7 summit in Canada. Is free trade truly free - and fair? What roles do US President Trump, economic powerhouse China, and the EU play in global trade?
When it comes to global trade, it would seem that trickery, threats and deception are the order of the day - yet all this takes place largely beyond the reach of the public eye. Donald Trump has made "America First” his agenda and rallying cry. Along with aiming sharp criticism at global export champion Germany, Trump has also introduced punitive tariffs and warned of further measures. Will this fresh wave of protectionism lead to economic isolationism and threaten global free trade? And what about those for whom free trade’s promise of prosperity increasingly rings hollow? Around the world, many people have come to regard themselves as the losers of globalization. If the true winners of free trade and globalization are not ordinary citizens, has the time come to revise the liberal orthodoxy of free trade? This documentary visits Germany, Switzerland, the United States and Cameroon to explore these issues by way of some everyday examples, including the trade in onions, floor tiles, and bicycles.
Aged 17, Deeyah fled from Norway confused, lost and torn between cultures. Unlike some young Muslims she picked up a camera instead of a gun. She now uses her camera (and her superpower) to shed light on the clash of cultures between Muslim parents who prioritise honour and their children's desire for freedom. She argues that we need to understand what is happening to fight the pull to extremism.
Forte de son identité régionale, la Catalogne cultive l'art de se différencier du royaume d'Espagne. Sa langue, ses traditions et sa gastronomie sont autant de vecteurs pour affirmer sa singularité. De Barcelone à Cadaqués en passant par l'abbaye de Poblet, Jérôme Pitorin déambule dans la Catalogne urbaine et rurale, se rendant à la rencontre de celles et ceux qui défendent leur culture culinaire et leurs traditions.
Exploding real estate prices, zero interest rate and a rising stock market – the rich are getting richer. What danger lies in wait for average citizens?
For years, the world’s central banks have been pursuing a policy of cheap money. The first and foremost is the ECB (European Central Bank), which buys bad stocks and bonds to save banks, tries to fuel economic growth and props up states that are in debt. But what relieves state budgets to the tune of hundreds of billions annoys savers: interest rates are close to zero.
The fiscal policies of the central banks are causing an uncontrolled global deluge of money. Experts are warning of new bubbles. In real estate, for example: it’s not just in German cities that prices are shooting up. In London, a one-bed apartment can easily cost more than a million Euro. More and more money is moving away from the real economy and into the speculative field. Highly complex financial bets are taking place in the global casino - gambling without checks and balances. The winners are set from the start: in Germany and around the world, the rich just get richer. Professor Max Otte says: "This flood of money has caused a dangerous redistribution. Those who have, get more." But with low interest rates, any money in savings accounts just melts away. Those with debts can be happy. But big companies that want to swallow up others are also happy: they can borrow cheap money for their acquisitions. Coupled with the liberalization of the financial markets, money deals have become detached from the real economy. But it’s not just the banks that need a constant source of new, cheap money today. So do states. They need it to keep a grip on their mountains of debt. It’s a kind of snowball system. What happens to our money? Is a new crisis looming? The film 'The Money Deluge' casts a new and surprising light on our money in these times of zero interest rates.
Pour cette 300ème émission de "Politique & Eco", Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Pierre Chevallier, analyste financier indépendant.
Depuis une dizaine d’années, les banksters jonglent pour éviter le pire par tous les moyens, et pour l’instant, ils ont réussi à survivre tant bien que mal. Mais, selon Jean-Pierre Chevallier, le jour fatal arrivera car les banques sont en grande difficulté, voire au bord de la faillite comme la Deutsche Bank ou la Société Générale, alors même qu'elles bénéficient de la manne de la BCE.
Tout cela parce que depuis le début du XXIème siècle elles ont abandonné les règles prudentielles, à savoir que leurs engagements sur fonds propres ne devraient pas dépasser un ratio de 1/10 alors qu’elles sont à 1/30, 1/40 et plus. Il est clair que l'excès de liquidité sur les marchés et cette période délirante de taux nuls ou négatifs alimentent les spéculations les plus folles et stimulent l’appât du gain.
Pragmatique, Jean-Pierre Chevallier part des bilans bancaires. Pour prendre le cas de la Société Générale, les pertes potentielles (non provisionnées) de 53 milliards d’euros sur les prêts irrecouvrables qu’elle a octroyés à ses clients sont supérieurs au montant de ses capitaux propres tangibles (réels) de… 47,6 milliards (documents publiés par la banque dans ses résultats financiers au 1er trimestre 2021).
En appliquant les règles comptables en vigueur (IFRS 9), la Société Générale a donc des capitaux propres… négatifs ce qui aurait dû conduire ses dirigeants à déclarer la banque en faillite. Enfin, la Société Générale oublie de compter les pertes potentielles hors bilan qui représentent un total de 74,002 milliards.
Donc en cas de faillite d’une ou plusieurs banques, que se passerait-il ? La référence en la matière est ce qui s’est passé en Grèce (2008) et à Chypre (2012) et aussi et surtout en Allemagne après la Première guerre mondiale. D’abord, le système bancaire français sera entièrement bloqué pendant quelques jours : aucun distributeur automatique de billets ne fonctionnera, les agences bancaires seront fermées, personne ne répondra au téléphone, ni aux emails, les comptes gérés par internet seront inaccessibles ou figés.
Il n’existe aucune garantie des dépôts bancaires en France dans la mesure où le Fonds de garantie des dépôts et de résolution ne dispose que de 4,7 milliards d’euros, soit moins de 100 euros pour chacun des 50 millions de clients ! Toutes ces analyses confirment l’aggravation de la crise qui couve toujours dans la zone euro...