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À partager : Christ vit en lui ! Le témoignage impressionnant de Saïd Oujibou, coordinateur de la Fédération des Nord-Africains Chrétiens de France, sur l'immigration, la violence des quartiers difficiles, l'islam, sa conversion au christianisme et son évangélisation. Grâce à la Miséricorde de Dieu, il faut sauver les musulmans : Suprêmement miséricordieux Allah, nous avons confiance en Toi !
À l'occasion de la publication du hors-série "L'esclavage, une histoire française", “l’Obs” vous invite à une soirée-débat, mercredi 5 mai à 19 heures avec Myriam Cottias, directrice du Centre international de Recherches sur les Esclavages et Post-esclavages, Emmanuel Gordien, président de l’association CM 98, Aurélia Michel, historienne et Pap Ndiaye, historien, directeur du Musée de l’Histoire de l’Immigration. La rencontre est animée par Eric Aeschimann et Doan Bui, corédacteurs en chef du hors-série, et Nathalie Funès, journaliste à "l’Obs".
Saviez-vous qu’au moment de l’abolition de l’esclavage, la France avait indemnisé les propriétaires d’esclaves plutôt que les esclaves ? Une liste exhaustive vient en effet d’être publiée par des chercheurs du CNRS dévoilant en détail toutes les indemnités reçues par les propriétaires “déchus”.
En 1963, Michel Debré crée un organisme chargé de faire venir les Ultramarins dans l'Hexagone: le Bumidom. Au total, plus de 260 000 Domiens sont concernés, quittant leur terre natale pour des rêves souvent déçus.
Migration forcée
Antillais en france
C’était le 18 avril dernier. Le maréchal Idriss Déby Itno mourrait au front, laissant le Tchad sans chef politique. Aussitôt, un conseil militaire dirigé par un de ses fils, Mahamat Idriss Déby Itno, se met en place. Cette version, c’est la version officielle.
Mais il se pourrait bien que la mort du dictateur d’un des pays les plus pauvres de la planète ait un air de vengeance. Toujours est-il qu’une nouvelle parenthèse s’est ouverte pour ce pays d’Afrique centrale, depuis en proie à de nombreuses manifestations meurtrières.
Car le Tchad a été gouverné d’une main de fer pendant trente ans par le maréchal défunt et grand allié de la France, notamment dans sa guerre contre le terrorisme au Sahel. Des intérêts qui ont mené Macron jusqu’aux funérailles d’Idriss Déby Itno, alors même qu’un coup d’État venait d’avoir lieu.
Pour analyser cette transition politique et revenir sur les relations entre la France et le Tchad, nous avons reçu Thomas Dietrich, collaborateur du Média et spécialiste de ce pays.
Pluie de Grâce est un documentaire visant à montrer combien notre Créateur est proche et comment il vient nous rencontrer. Pour cela, nous avons sillonné la France, la Suisse, ainsi que Tizi Ouzou en Algérie, afin de filmer l’amour dont le Père poursuit sans relâche ses enfants !
Depuis le confinement, on parle beaucoup d’éco-village, tout quitter pour aller vivre plus proche de la nature, consommer local, lutter contre la précarité. Mais que représentent réellement ces alternatives ? Est-ce complètement utopique ?
Il y a plus de 2000 éco-lieux en France, tous très différents les uns des autres. Tera a été créé en 2015, initialement sous forme d’éco-hameau à la ferme de Lartel, dans le Lot et Garonne, à une heure de Toulouse. Ne pouvant pas construire sur ce terrain pour des questions de normes et de relations avec la commune de Masquières, peu à peu chacun a pris des logements aux alentours dans les communes voisines. Aujourd'hui l'association rassemble une cinquantaine de personnes venues s'installer sur la commune de Tournon d’Agenais principalement, et bientôt sur la commune de Trentels.
Tera ce n'est plus simplement un éco-lieu, c'est tout un éco-système sur un rayon de 30km basé sur un modèle économique alternatif expérimentant une monnaie citoyenne locale et un revenu d'autonomie.
Le but ? Revitaliser les communes en favorisant les échanges de produits locaux et respectueux de l'environnement, mais aussi ne pas dépendre de marchés financiers en se réappropriant le pouvoir monétaire. La richesse produite sur le territoire sera alors redistribuée à terme sous forme d'un revenu de base versé de manière inconditionnelle à chacun dès la naissance, sous forme de monnaie locale à 85%.
Un projet encore en expérimentation à Tera qui a versé ses 5 premiers revenus d’autonomie en 2018, notamment pour le maraîchage, la gestion, et la construction de toilettes sèches. Un revenu indexé sur la production locale, qui mise sur la responsabilisation de chacun dans la gestion de son temps de travail et de ses activités.
A terme, c’est aussi tout un éco-quartier qui sera construit sur la commune voisine, à Trentels, pour mettre en application ce revenu d'autonomie pour les 30 futurs habitant. Un projet qui nécessite une dizaine de structures juridiques, dont la scic (une société coopérative d’intérêt collectif).
Aujourd'hui, Tera expérimente encore les bases de ce système, notamment sur le versement du revenu d'autonomie et l'utilisation de la monnaie locale (l'enjeu est de convaincre de plus en plus de producteurs locaux de l'utiliser). Un projet en perpétuelle réflexion via le suivi par un conseil scientifique rassemblant des chercheurs en économie, en organisation du travail, en philosophie et en gestion des conflits.
Une expérience locale qui, en ces temps de remise en cause du système et de crise économique, pourrait inspirer des solutions pour répondre aux inégalités, aux problèmes environnementaux, au chômage, mais aussi donner une nouvelle conception du travail.
Les habitants de la commune française de Vittel sont en colère contre Nestlé. Ils ne pourront bientôt plus consommer leur propre eau car la nappe phréatique s’épuise. La multinationale suisse pourra en revanche poursuivre ses puisements pour ses bouteilles d’eau minérale.
Il y a un an, le 7 décembre 2020, l'eau, la ressource naturelle en tant que telle, est entrée en bourse à Chicago aux États-unis. Un cap majeur venait alors d'être franchi en considérant désormais l'eau comme une marchandise soumise aux lois du marché.
L’eau, une valeur financière comme une autre sur laquelle on peut désormais spéculer, ce qui ne présage rien de bon quand nous savons que nous observons déjà les effets de la spéculation sur le pétrole ou encore l'immobilier. Sauf que l'eau, ce n'est ni du pétrole ni des immeubles, mais bien une ressource vitale pour tout être vivant sur la planète dont nous l’espèce humaine.
En France, la situation n'est peut-être pas encore la même mais la ressource eau est largement convoitée est privatisée, que ce soit via son exploitation par des multinationales tels Danone et Nestlé qui la vendent sous forme de bouteilles en plastique, ou via son traitement et sa distribution jusqu'à nos robinets par Veolia et Suez, anciennement la Compagnie générale des eaux et la Lyonnaise des eaux.
Pouvons-nous alors parler d'accaparement de l'eau par et pour des intérêts privés au détriment du bien commun ? Pour en discuter, notre journaliste Cemil Şanlı a reçu sur le plateau du Média le conseiller municipal écologiste de Bagnolet (93) Jean-Claude Oliva ainsi que le journaliste indépendant Alexander Abdelilah, co-auteur du documentaire diffusé sur Arte « À sec ».
Le burn-out n’a pas d’existence médicale. Il s'agit d'une dépression, particulièrement brutale. L'ampleur du phénomène est cependant devenue révélatrice : notre rapport au travail a évolué, comme les méthodes de management et les organisations des entreprises. À tel point que la souffrance psychique est devenue le premier motif de consultations du réseau Souffrance au travail en France.
Pour comprendre cet effondrement professionnel mais également personnel, Elsa Fayner, réalisatrice du documentaire, a choisi d’écouter celles et ceux qui l’ont éprouvé dans leur chair, au plus près de leur parole, au plus sensible de leur histoire.
Cinq personnes témoignent - une cadre bancaire, un cuisinier, une assistante sociale, un travailleur humanitaire et un berger - dont les propos sont étayés par les analyses de sociologues et de psychologues afin de mieux comprendre l'origine, les étapes et les caractéristiques de ce mal au nom nouveau.
Un film d'Elsa Fayner
Amazon compte plus de 500 000 employés dans le monde pour 150 milliards d'euros de chiffres d’affaires. Créée en 1994 par Jeff Bezos, la petite librairie en ligne est devenue une multinationale tentaculaire présente dans près de 200 pays dont la France, l’un de ses plus gros marchés avec 24 millions de clients. Mais derrière cet incroyable succès, les controverses se multiplient, sur les cadences et les conditions de travail des employés et la pression imposée à ses fournisseurs et partenaires. Pour la première fois en France, immersion en coulisses et enquête sur l’une des plus grandes entreprises du monde.
L'Ethiopie fait aujourd'hui figure d'eldorado. Au sein du continent africain, avec 10% de croissance par an, l'un des taux les plus forts au monde, ce nouveau « tigre de l'Afrique » vit un incroyable miracle économique, Grands chantiers, buildings flambants neufs, quartiers d'affaires... l''Éthiopie se modernise à grande vitesse et le nombre de millionnaires a explosé ces dernières années. Nous avons suivi l'un des hommes les plus puissants du pays, Tadiwos Belete, un magnat de l'immobilier, son prochain projet : acheter une île entière pour y bâtir le complexe hôtelier le plus luxueux d'Afrique. Les terrains à bas prix et une main d'oeuvre très bon marché attirent également les entreprises étrangères, chinoises notamment, que les dirigeants venus de Pékin mènent à la baguette. Les Français, eux, ont créé des vignobles sur les hauts plateaux avec pour objectif de concurrencer les vins d'Afrique du Sud. L'Éthiopie a beau être l'un des pays les plus dynamiques d'Afrique, les inégalités et la pauvreté n'ont pas disparu, au contraire. Résultat : les oubliés du miracle économique crient leur révolte et les tensions se multiplient avec l'armée et les forces de l'ordre...
Réalisation : Michaëlle Gagnet, Julien Boluen
Genre : Luxe - Voyage
Dans les jours qui viennent, Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Arnaud Lagardère et Xavier Niel seront entendus au Sénat, dans le cadre d’une commission d’enquête. Non, non, non. Il ne s’agira pas de les cuisiner sur l’évasion fiscale, comme certains esprits taquins pourraient le suggérer. Ils seront entendus au sujet d’un thème tout aussi important : la concentration de plus en plus étouffante des médias français aux mains d’une minorité de milliardaires puissants, qui entretiennent des liaisons dangereuses avec les pouvoirs politiques. Au point de se mettre en tête de faire et défaire les présidentiables, voire de “fabriquer” nos présidents.
“Quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission”, disait jadis Clémenceau. Cet adage se confirmera-t-il ? En tout cas, il y a urgence à agir. On en est encore plus convaincus que jamais quand on a lu ce livre “L’Elysée (et les oligarques) contre l’info” de notre confrère et camarade Jean-Baptiste Rivoire, ancienne figure du journalisme d’investigation à Canal Plus et fondateur de Off Investigation, un site d’information spécialisé dans l’enquête, la vraie, celle qui dérange les puissants.
Pour cette 300ème émission de "Politique & Eco", Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Pierre Chevallier, analyste financier indépendant.
Depuis une dizaine d’années, les banksters jonglent pour éviter le pire par tous les moyens, et pour l’instant, ils ont réussi à survivre tant bien que mal. Mais, selon Jean-Pierre Chevallier, le jour fatal arrivera car les banques sont en grande difficulté, voire au bord de la faillite comme la Deutsche Bank ou la Société Générale, alors même qu'elles bénéficient de la manne de la BCE.
Tout cela parce que depuis le début du XXIème siècle elles ont abandonné les règles prudentielles, à savoir que leurs engagements sur fonds propres ne devraient pas dépasser un ratio de 1/10 alors qu’elles sont à 1/30, 1/40 et plus. Il est clair que l'excès de liquidité sur les marchés et cette période délirante de taux nuls ou négatifs alimentent les spéculations les plus folles et stimulent l’appât du gain.
Pragmatique, Jean-Pierre Chevallier part des bilans bancaires. Pour prendre le cas de la Société Générale, les pertes potentielles (non provisionnées) de 53 milliards d’euros sur les prêts irrecouvrables qu’elle a octroyés à ses clients sont supérieurs au montant de ses capitaux propres tangibles (réels) de… 47,6 milliards (documents publiés par la banque dans ses résultats financiers au 1er trimestre 2021).
En appliquant les règles comptables en vigueur (IFRS 9), la Société Générale a donc des capitaux propres… négatifs ce qui aurait dû conduire ses dirigeants à déclarer la banque en faillite. Enfin, la Société Générale oublie de compter les pertes potentielles hors bilan qui représentent un total de 74,002 milliards.
Donc en cas de faillite d’une ou plusieurs banques, que se passerait-il ? La référence en la matière est ce qui s’est passé en Grèce (2008) et à Chypre (2012) et aussi et surtout en Allemagne après la Première guerre mondiale. D’abord, le système bancaire français sera entièrement bloqué pendant quelques jours : aucun distributeur automatique de billets ne fonctionnera, les agences bancaires seront fermées, personne ne répondra au téléphone, ni aux emails, les comptes gérés par internet seront inaccessibles ou figés.
Il n’existe aucune garantie des dépôts bancaires en France dans la mesure où le Fonds de garantie des dépôts et de résolution ne dispose que de 4,7 milliards d’euros, soit moins de 100 euros pour chacun des 50 millions de clients ! Toutes ces analyses confirment l’aggravation de la crise qui couve toujours dans la zone euro...
On nous rebat les oreilles avec la Dette mais c'est quoi la Dette ?
Qui l'a organisée ?
A qui profite-t-elle ?
A nouveau, une brillante démonstration d'Etienne Chouard.
Jean Sébastien a 38 ans et est technico-commercial. A 24 ans, après avoir gagné 25 000€ sur la revente de son premier bien, en confiance, il a acheté un local commercial. Après quelques erreurs et plusieurs galères, il a voulu se former pour continuer ses investissements. Avec ce qu'il a appris, il a pu même aider ses parents à gagner de l'argent dans la vente de leur maison !